mardi 3 juin 2008

Come back to Mother France

4 jours de décompression ont été nécessaire pour reprendre contact avec la realité française (et que nos organismes éliminent toutes les toxines anglaises)...
L'arrière boutique du paki du coin qui faisait office de cyber-café s'est peu à peu évanouie dans la brume des souvenirs pour laisser place à la salle informatique de l'unité des Ateliers (Quel bonheur de retrouver un clavier français...A ce propos, je vous prie tous d'accepter mes plus plates excuses pour les fautes d'orthographes et la mise en page qui laissait quelque peu à desirer...Ecrire un message dans un temps limité, dans un espace réduit, sur du matériel qui pouvait planté - eh oui, c'est arrivé!!!- et non adapté à notre morphologie bien de chez nous et, de surcroît, dans un état de fatigue et de stress comparable à celui du londonien pendant le Blitz de 1940, relevait de l'exploit! D'un commun accord avec mes collègues, je ne retoucherais pas aux messages...On garde le coté "séquence émotion" de Nicolas Hulot)

Nous supposons que vous êtes très impatients de découvrir le récit de notre dernière journée en Angleterre.

Lever, petit dejeuner, rangement des chambres et descente des bagages...

Pendant ce temps, les enfants sont cool, trés cool... Il fallait bien cela, puisqu'aprés tout ce remue-ménage...l'interminable séance photo souvenir...



Une dernière cigarette... ...et c'est parti, mon kiki!!! Direction Portsmouth...pour une fois, dans une circulation on ne peut plus fluide mais toujours sous une pluie battante. A noter qu'en chemin, nous avons rencontré un représentant de la famille des SCHOFIELDIUS Vulgaris...Une espèce relativement répandue sous ces latitudes élevées....Dans le Master, seuls Bastien et Mattéo, en état de veille et de vigilance avancée, ont été témoins de cette rencontre impropable.
Deux heures de route plus tard, Portsmouth est en vue...le visage de Dominique s'illumine à la pensée que dans quelques heures, elle sera dans sa maison dans une robe de chambre douillette et un café à la main...Pas question de rater le bateau...Regards furtifs et un peu inquiets sur les bouchons qui commencent à se former...Que neni, Jackie et votre serviteur veulent, coute que coute, réaliser un fantasme vieux d'un an (datant précisément de notre précédent voyage): la barre Mars frite à l'huile...C'est quelque chose!!! Tout de suite les images:


Après ce grand moment de grasstronomie...Gare maritime, embarquement dans le bateau, le groupe se sépare et bien entendu, se perd au sein d'un bâtiment rempli d'adolescents hystériques en proie à de véritables raz de marée hormonaux à l'annonce par haut parleurs d'un concours de danse inspiré par Alfred Wegnerer et sa célébre théorie relative à la dérive des continents, âpres négociations pour obtenir un coin tranquille (que l'on obtient, une salle de conférence qui se révèle être une véritable étuve...La bonne excuse pour boire un trés bon champagne, histoire de finir et de célébrer en beauté cette fabuleuse expérience...)
Le début du voyage fut accompagné d'un énorme coup de fatigue...Attention, images insoutenables...S'il vous plait...Eloignez les enfants du poste...



Le reste de la traversée se finit sur le pont arrière du bateau à déguster un soleil bien mérité et une mer d'huile...Bastien en profite pour faire ses étirements...
Christine se la joue à la "Titanic"22h, les cotes françaises sont en vue et le rideau tombe silencieusement et majestueusement sur la fin de cette fabuleuse aventure que fut ce transfert...
Le retour sur St Melaine se fit dans une atmosphère d'irréalité...Minuit pile...Nous sommes à l'heure...Les papas, les mamans et les nounous sont au rendez-vous...

Une heure plus tard, tels des cow-boys solitaires des temps modernes, nous nous enfoncions dans la nuit, un sourire aux lèvres et le sentiment d'avoir accompli, non seulement notre devoir mais aussi, un truc un peu dingue!!!

Encore merci aux enfants (qui ont été super!!!) et aux parents de nous avoir accordé leur confiance

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